Catégorie : Au fil des jours

Q/R-Transmission du péché originel

Nous répondrons à cette question en citant le Catéchisme de l’Eglise Catholique :

404- Comment le péché d’Adam est-il devenu le péché de tous ses descendants ?

Tout le genre humain est en Adam  » comme l’unique corps d’un homme unique  » (S. Thomas d’A., mal. 4, 1) Par cette  » unité du genre humain  » tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam, comme tous sont impliqués dans la justice du Christ. Cependant, la transmission du péché originel est un mystère que nous ne pouvons pas comprendre pleinement. Mais nous savons par la Révélation qu’Adam avait reçu la sainteté et la justice originelles non pas pour lui seul, mais pour toute la nature humaine : en cédant au tentateur, Adam et Eve commettent un péché personnel, mais ce péché affecte la nature humaine qu’ils vont transmettre dans un état déchu (cf. Cc. Trente : DS 1511-1512).

C’est un péché qui sera transmis par propagation à toute l’humanité, c’est-à-dire par la transmission d’une nature humaine privée de la sainteté et de la justice originelles. Et c’est pourquoi le péché originel est appelé  » péché  » de façon analogique : c’est un péché  » contracté  » et non pas  » commis « , un état et non pas un acte.

 

405- Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente : DS 1513), le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appelée  » concupiscence « ).

Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel.

 

Pour les petits et les grands !

Chers enfants, chers parents.

Demain,  dimanche, nous fêtons le Christ Roi.

Vous trouverez en pièces jointes :

     – le bricolage,

     – la liturgie de la Parole,

     – et le coloriage

Notre diocèse invite les enfants du catéchisme à participer à l’opération « une carte de Noël pour un détenu » et ainsi à faire, une ou plusieurs cartes colorées avec un dessin, une petite phrase, un collage…

(Ne mettre que le prénom de l’enfant, pas d’adresse personnelle)

Retrouvez tous les détails en pièce jointe.

Obsèques semaine du 16 au 21 novembre

Mardi 17, obsèques de Mr Jean-Claude GOURDOUZE à 15h aux Aires

Mardi 17, obsèques Mr Jean-Pierre VALEIX en l’Eglise St Louis de Bédarieux

Mercredi 18, obsèques Mme Simone BEZIAT en l’Eglise Saint Xist

Mercredi 18, obsèques Mme Trinité SABATHIER à 10h30 à Laurens

Mercredi 18, obsèques Mme Michelle AUGE à 15h en l’Eglise St Alexandre de Bédarieux

Samedi 21, obsèques Mme Amalia TORO à 10h30 en l’Eglise de Magalas

 

KTQ-Un Dieu ami des hommes (2)

Le Dieu chrétien n’est pas d’abord le Dieu d’un livre, mais le Dieu vivant, et le Dieu des vivants qu’il fait vivre, dont la Bible rapporte le témoignage :

Ex 3,4.6 : « Dieu l’appela du milieu du buisson : “Moïse ! Moïse ! ” Il dit : “Me voici ! ” Et il déclara : “Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob”. »

Dieu ne dit pas qu’il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car il est personnellement et directement le père de chacun de ses enfants.

Jésus reprendra ce passage dans sa discussion avec les saducéens sur la résurrection :

Mt 22, 31-32 : « Au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »

Un Dieu proche, compatissant, comme le souligne la suite du récit du Buisson ardent :

Ex 3, 7-10 : « Le Seigneur dit : “J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrancesJe suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel, vers le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen. Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël”. »

Notre Dieu voit la misère de ses enfants, entend leurs cris, connais leurs souffrances, car il est descendu en son Fils Jésus-Christ assumer nos souffrances y compris notre mort, pour nous délivrer de l’esclavage du péché, pour nous rendre participants de sa résurrection, nous donner part à sa nature divine dans l’Esprit de vie.

Lorsque Moïse lui demande son Nom, la réponse de Dieu demeure énigmatique :

Ex 3,14 : « Dieu dit à Moïse : “Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”. »

On peut interpréter ce verset comme un refus de la part de Dieu de donner son Nom qui est ineffable et mystérieux (le Nom représente la Personne).

On peut aussi interpréter cette réponse en un sens ontologique : Dieu source de tout ce qui existe, et qui n’a besoin de nul autre pour exister – la tradition patristique développera cet aspect.

Mais on peut aussi entendre cette mystérieuse dénomination dans un sens plus existentiel, et probablement plus proche de la mentalité sémite : « Je suis celui qui était avec vous, qui est avec vous, et qui sera toujours fidèlement avec vous ».

Ce qui se réalise pleinement en Jésus, l’Emmanuel, Dieu-avec-nous :

Mt 28,20 : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Un Dieu qui nous est proche non seulement en tant que source de notre existence (le Dieu Créateur, Cause première nécessairement présente à son effet), mais proche dans une relation personnelle d’amour, de tendresse, de miséricorde :

Ex 34, 6-7 : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché. »

Un Dieu qui ne se lasse pas de nous déclarer son amour pour que nous osions venir à lui :

« Ainsi parle le Seigneur, lui qui t’a créé et t’a façonné :

Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.

Je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur.

Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur pour moi et moi je t’aime.

Ne crains pas, car je suis avec toi.

Je répandrai l’eau sur ce qui est assoiffé, des ruisseaux sur la terre desséchée.

Je répandrai mon esprit sur ta postérité, ma bénédiction sur tes descendants.

Ils grandiront comme en un pré verdoyant,

comme les peupliers au bord des eaux courantes.

Une femme peut-elle oublier son nourrisson,

ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?

Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.

Car j’ai gravé ton nom sur les paumes de mes mains » (Is 43,1.3-5 ; 44,3-4 ; 49,15-16).

Sainte Cérone

Sainte Céronne, une sainte bien de chez nous !

Née à Corneilhan vers 410, elle mourut près de Mortagne-auPerche (Orne) vers 490. Instruite dans la religion chrétienne, la jeune Céronne s’exila en raison de la réticence de ses parents, attachés au paganisme romain.

Elle reçut le baptême en Gascogne, et se fixa près de Romigny, où elle fonda un oratoire voué à St Martin. Elle commença par y mener une vie érémétique, mais les disciples affluant, elle fonda un monastère qui prospéra.

Les moines et moniales de Normandie considèrent Ste Céronne comme la fondatrice et l’initiatrice de la vie monastique dans leur province.

Une invasion des Normands dissipa cependant la communauté vers la fin du IXe s.

Les restes mortels de Céronne furent cachés, et la paix revenue, l’évêque de Sées, Mgr Adelin, procéda à l’élévation du corps de Céronne, ce qui équivaut à l’actuelle canonisation des Saints.

Une église fut édifiée au-dessus du tombeau de Ste Céronne, qui fut embellie au XVIIe s., notamment par un magnifique retable dans lequel les reliques de la Sainte sont exposées.
En 1880, le Père Abbé de Notre Dame de la Trappe (Soligny), dom Etienne Salasc, moine cistercien né à Bédarieux, découvrit la mention de la naissance de Ste Céronne à Corneilhan. Il mit en rapport les curés de Ste Céronne et de Corneilhan ainsi que les
évêques de Sées et de Montpellier.

En 1895, Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, instaura dans son diocèse

le 15 novembre fête de Ste Céronne.

Une chapelle de l’église paroissiale de Corneilhan fut érigée sous son vocable, chapelle dans laquelle est encore conservée de nos jours, une relique de notre Sainte.

(Source : Manuscrit de S Evroult attribué à Orderic Vital,BnF, nouvelles acquisitions latines n. 405, f.193-108)

En ces temps difficiles, troublés,

sachons, comme nos aïeux,

recourir à la protection et à l’aide

de Ste Céronne, la Sainte de notre village !