Nous entrons cette année dans le mois d’avril par le porche de la Semaine Sainte, pour déboucher dans la lumière de Pâques. C’est dire que la liturgie de ce mois sera dominée par l’événement central de notre foi : la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui nous passons de la mort (du péché) à la vie (de la grâce).
L’octave de Pâques se termine de manière significative par la solennité de la Miséricorde, que Notre-Seigneur avait demandée par l’intermédiaire de Ste Faustine. Le message délivré en 1931 à cette religieuse de Cracovie est proche de celui de Paray-le-Monial (révélations du Sacré-Cœur à Ste Marguerite-Marie en 1675) et demeure d’une grande actualité dans le contexte de l’agnosticisme, voire du néo-paganisme contemporain. Voici quelques paroles de Notre-Seigneur à sa confidente :
« Je veux qu’il y ait une fête de la Miséricorde le dimanche après Pâques. Cette fête est née de mon cœur pour la consolation du monde entier ! Je désire que la fête de ma Miséricorde soit un recours et un refuge pour toutes les âmes et surtout pour les pauvres pécheurs. Ce jour, seront ouvertes toutes les entrailles de ma Miséricorde.
Je veux verser un océan de grâces sur les âmes qui s’en approcheront. Qu’aucune âme ne craigne de s’approcher de Moi, même si ses péchés étaient rouges comme l’écarlate ; cette fête est sortie du plus profond de ma Miséricorde, elle est une affirmation réitérée de mon immense compassion envers les âmes.»
Le Seigneur fit peindre à sr Faustine une icône sur laquelle Il apparaît vêtu de blanc, une main levée comme pour bénir et l’autre posée sur son cœur. De sa robe entrouverte sur la poitrine sortent deux rayons, l’un rouge, l’autre blanc. Jésus lui expliqua : « Ces rayons signifient l’eau et le sang. L’eau qui justifie les âmes, le sang qui est vie de l’âme. Ils jaillissent de mon cœur, ouvert sur la croix ». Et Jésus lui enseigna la prière :
« O Sang et Eau, jaillis du Cœur de Jésus comme source de Miséricorde, j’ai confiance en vous ! »
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce thème, puisque le Saint-Père a annoncé qu’à l’occasion du 50ème anniversaire de la clôture du Concile Vatican II, l’Église célébrerait un « Jubilé de la Miséricorde ». Cette Année de grâce débutera par l’ouverture de la Porte Sainte à la basilique Saint-Pierre de Rome le 8 décembre (2015), fête de l’Immaculée Conception, et se terminera par la solennité du Christ Roi, le 20 novembre (2016).