Neuvaine pour la France

Notre paroisse s’associe à la Grande Neuvaine pour la France, initiée par un groupe de laïcs, à laquelle ils nous invitent du 15 novembre 2014 au 15 août 2015.

Cette neuvaine est encouragée par le Cardinal Barbarin, auteur de la première méditation. Le philosophe Thibaud Collin, un des initiateurs de cette prière, répondait récemment à La Croix (lire l’entretien).

Le texte de la prière est publié ci-après ; vous trouverez de plus amples informations sur le site consacré à ces neufs mois de prière pour la France.

Neuvaine

Présentation par le Cardinal Barbarin

Dans « les paroles de vie » que Dieu donne à son peuple, le 4ème commandement : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20, 12) est la charnière entre le monde de Dieu et notre vie humaine. De même que nous prions pour nos parents, nous confions à Dieu la terre qui nous a nourris, façonnés, construits, et tous ceux qui y vivent aujourd’hui.

En priant pour la France, nous commençons par dire merci.

Que de cadeaux nous a transmis la longue histoire de notre patrie ! Avec cette neuvaine pour la France, nous pourrions suivre un chemin analogue. Que tous ceux qui vivent dans notre pays s’accueillent et se respectent, qu’ils avancent dans la paix.

Nous demanderons pardon, comme Jean-Paul II l’a fait pendant l’Année jubilaire 2000, car nous portons ensemble une part de responsabilité dans les choix de notre pays.

Nous demanderons qu’il soit guéri de ses errements dans l’accueil de la vie, qu’il revienne à la raison sur le mariage et sur la filiation. Les premières pages de la Bible en disent clairement la vérité. Que l’on sache aussi accompagner jusqu’au bout les personnes les plus âgées, si fragilisées.

Nous prierons et jeûnerons pour mille autres intentions importantes : éradiquer la misère, veiller à ce que la justice reste… juste, et respecte les plus petits. Que tous aient une place dans la société, un travail, car c’est à la fois un lieu d’épanouissement et de service pour chacun. Que les jeunes reçoivent l’héritage culturel et spirituel auquel ils ont droit et que se lèvent de nouvelles générations d’éducateurs pour le leur transmettre fidèlement.

Et si, à la lumière de son histoire, nous voyons que la France a une « vocation », que le Seigneur veuille bien l’éclairer encore et nous montrer comment la renouveler aujourd’hui.

Nous n’oublierons pas les deux grandes intentions que Jésus a pris soin de préciser :

– « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9, 38)

et

– « Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent» (Mt 5, 44).

Naturellement, sa dernière parole reste notre phare : « Vous serez mes témoins à Jérusalem… et jusqu’aux extrémités de la terre» (Ac 1, 8). A nous, aujourd’hui et demain, de transmettre ce trésor.

Cardinal Barbarin, archevêque de Lyon