A toutes et à tous,
mes meilleurs vœux pour l’année qui s’ouvre devant nous !
Que vais-je vous souhaiter de la part du Seigneur ? Le bonheur bien sûr, mais…le bonheur selon l’Évangile, c’est-à-dire dans la logique des Béatitudes ! C’est pourquoi je demande à Dieu de nous accorder un cœur de pauvre, qui soit capable de s’émerveiller et de rendre grâce pour les choses simples de la vie ; un cœur doux et humble, qui soit capable de compatir à la souffrance de nos frères, de s’engager généreusement à leur service ; un cœur miséricordieux qui n’entretienne aucune rancune mais trouve sa joie à pardonner ; un cœur assez pur pour discerner le visage du Christ sur celui de nos amis et de ceux qui ne nous aiment pas ; un cœur pacifié et pacifiant, qui « ne poursuit ni grands desseins, ni merveilles qui le dépassent, mais qui se tient tout près de Dieu comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère » (Ps 130). Lire plus…
Catégorie : Le mot du Père Curé
Lettre pastorale Janv.
Voilà quatre mois déjà que j’assume la charge curiale des deux paroisses que notre Archevêque m’a confiées : Saint Martin de la Coquillade et ND des Lumières. La tâche est immense, vous me l’avez dit et répété ; mais cette situation reflète hélas la situation de l’Église en pays d’Hérault. N’oublions pas que d’après les statistiques, nous sommes parmi les régions les plus déchristianisées de France et un des diocèses où la pénurie de prêtres se fait le plus ressentir. En 1950 le département de l’Hérault comptait (environ) 500.000 habitants et 400 prêtres ; aujourd’hui, le nombre d’habitants a doublé et nous n’avons plus que 135 prêtres, dont la majorité a dépassé les 75 ans. Si Mgr Carré m’a demandé d’assurer également la charge de ND des Lumières, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas de prêtre à y envoyer. Lire plus…
Lettre pastorale janv.
Il y a à peine quatre mois que nous cheminons ensemble, et il me semble que déjà vous m’avez pleinement intégré dans votre famille paroissiale, qui est aussi devenue la mienne. Merci de votre accueil chaleureux et de votre disponibilité pour m’introduire dans les infrastructures et dans les communautés locales de notre grande paroisse !
1- Un des points délicats de ce premier trimestre a été la décision d’arrêter la célébration des Assemblées Dominicales en Attente de Prêtre (ADAP) – sauf bien sûr circonstances exceptionnelles et ponctuelles. Je vous avais précisé qu’il ne s’agissait pas d’un choix personnel de ma part, mais d’une décision de notre Archevêque. Cependant je veux bien revenir sur le sujet, puisque plusieurs d’entre vous m’ont demandé de le faire. Vous vous êtes sans doute étonnés qu’une pratique encouragée il y a vingt ans par les curés successifs, soit si fortement limitée de nos jours ? La raison est à la fois théologique et pastorale. De même que l’Église dans son ensemble naît de la célébration eucharistique – « L’Eucharistie fait l’Église et l’Église fait l’Eucharistie » – ainsi notre communauté paroissiale naît-elle de la célébration dominicale qui nous rassemble autour de l’autel où est célébré le mémorial de la Pâque du Seigneur. Le Concile nous le rappelait : la célébration Eucharistique est « la source et le sommet de toute la vie chrétienne » (Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium, 11) et de la mission de l’Église. Lire plus…
Le mot du Père Curé
Le samedi 11 avril, devant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, le Pape François présentait la Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, « Misericordiaevultus », qui commence par ces mots : « Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père ».
Le Saint Père y annonçait que le 8 décembre, il ouvrirait solennellement la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre de Rome, et proclamerait le début d’une Année Sainte de la Miséricorde, qualifiée « d’extraordinaire », car elle se situe entre les Années Jubilaires « ordinaires » qui sont célébrées tous les 25 ans.
Le mot du Père Curé
Le samedi 11 avril, devant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, le Pape François présentait la Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, « Misericordiae vultus », qui commence par ces mots : « Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père ».
Le Saint Père y annonçait que le 8 décembre, il ouvrirait solennellement la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre de Rome, et proclamerait le début d’une Année Sainte de la Miséricorde, qualifiée « d’extraordinaire », car elle se situe entre les Années Jubilaires « ordinaires » qui sont célébrées tous les 25 ans.
Le mot du Père Curé
La saison d’automne nous rappelle l’automne de la vie ; et ceci avec d’autant plus de réalisme que le mois de novembre est traditionnellement consacré à la mémoire des défunts. Il ne faudrait pas pour autant faire de l’automne de notre vie une saison triste : il s’agit tout au contraire d’une étape particulièrement belle, qu’il s’agit de vivre en plénitude. Gilbert Cesbron écrivait : « C’est peut-être la plus fertile des saisons et la plus douce aux yeux. Un étrange soleil s’y laisse regarder en face, il éclaire notre visage, notre visage définitif. On en voit mieux les rides, bien sûr, mais il dépend de nous que ce soient celles de la peur ou celles du sourire ; elles, elles ne se ressemblent pas» (Passé un certain âge).
Si nous passons notre automne à appréhender les gelées de l’hiver, nous ne vivrons pas le temps qui nous est donné, et nous risquons de passer à côté de ses richesses. Pour Louis Evely, « l’automne de l’existence c’est le moment de s’arrêter pour voir toutes les couleurs, goûter toutes les senteurs, toutes les richesses de la nature et de la vie. Et si nous avons vécu jusqu’ici un peu morts, nous préparer au moins à mourir vivants » (Chaque jour est une aube).
Le mot du Père Curé
Chers frères et sœurs,
L’automne s’installe. « Les feuilles des arbres prennent de riches teintes d’or, de pourpre et de violet ; les forêts exhalent une odeur enivrante ; et les feuilles qui commencent à joncher les sentiers, invitent à contempler, avec plus d’attention et de recueillement, ces splendeurs qui vont s’effacer. Alors tous les sentiments prennent une teinte de douce mélancolie, l’amour s’empare du cœur avec une puissance jusque-là inconnue » (Alphonse Karr).
Après la gloire de l’été, la nature se recueille, et spontanément, nous sommes portés à en faire autant. Se recueillir, c’est aussi se souvenir ; assumer notre histoire ; la nôtre et celle de ceux qui nous ont précédés, mais sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. C’est probablement la raison pour laquelle l’Église nous invite au cours du mois de novembre, à raviver la mémoire de nos défunts.
Le mot du Père Curé
« Déjà un nouveau bulletin ? » Et oui, car désormais nous passons d’un bulletin bimensuel à un mensuel ! Plusieurs raisons nous y ont poussés : parce qu’il est difficile d’anticiper de deux mois : les imprévus sont trop nombreux et toutes les infos ne sont pas disponibles deux mois à l’avance ; parce que nous étions obligés d’utiliser des caractères minuscules afin de pouvoir tout faire tenir sur un A4 ; parce que cela nous donne l’occasion de nous rencontrer deux fois plus souvent par le Bulletin interposé ; et parce que l’actualité nous y oblige.
Vous avez tous entendu le vibrant appel du Saint-Père invitant toutes les paroisses et communautés religieuses à ouvrir leurs portes et à accueillir des familles de migrants. L’assemblée des Évêques de France a fait écho à cet appel et nous encourage à nous mobiliser généreusement.
Le mot du Père Curé
Chers frères et sœurs,
Vous avez tous entendu le vibrant appel du Saint-Père invitant toutes les paroisses et communautés religieuses à ouvrir leurs portes et à accueillir des familles de migrants. L’assemblée des Évêques de France a fait écho à cet appel et nous encourage à nous mobiliser généreusement.
Après avoir consulté l’Équipe d’Animation Pastorale, et avec l’accord de Mgr Azéma, nous envisageons donc d’ouvrir nos portes – entendez : les portes de certains de nos presbytères – pour accueillir ces frères et sœurs qui ont fui leur terre d’origine.
Le mot du Père Curé
Dans un pays viticole comme le nôtre, la rentrée paroissiale coïncide systématiquement avec les vendanges. Mais la vigne ne détourne pas de la vie spirituelle et pastorale, bien au contraire : les prophètes chantent la tendresse de Dieu pour son peuple en termes de l’amour d’un viticulteur pour sa vigne (cf. Is 5, 1-2). Un cep de vigne aux pampres étendus fut même gravé sur le fronton du Temple de Jérusalem.