Auteur/autrice : Père Joseph-Marie

Le coin du caté

Chers parents, chers enfants

Demain sera le 1er dimanche de Carême ou dimanche « des tentations »;

La couleur liturgique est le violet : temps de pénitence

Jésus a été au désert pendant 40 jours et a résisté au démon. Il a appris cela durant son enfance : Joseph savait très bien manier les flèches de la Parole de Dieu pour résister aux tentations.

Nous aussi dans notre quotidien, nous avons des tentations comme dire une parole blessante, nous disputer, ne pas aider à la maison, etc….

Pour y résister, nous pouvons nous réfugier sous le toit de la Parole de Dieu : chaque jour, nous piochons une Parole et la posons sur le toit. Nous pouvons l’apprendre par cœur et la redire durant la journée. Le soir, voir comment cette parole nous a aidé.

Retrouvez en pièces jointes le bricolage, la liturgie de la Parole, des idées pour agir et le coloriage.

Nous vous souhaitons un beau et saint week-end.

En union de prières.

Les animateurs caté

p/o Curé de la paroisse, Père Joseph-Marie

Le coin du caté – Mercredi des cendres

Chers parents, chers enfants,

Cette année, nous te proposons de passer le Carême à Nazareth, au près de saint Joseph. Tu le connais déjà sûrement : c’est l’époux de Marie et le père de Jésus. C’est vrai que l’on parle peu de lui dans l’Évangile, nous avons pourtant beaucoup à apprendre de lui ! Alors viens, pousse avec nous la porte de cette humble maison pour rencontrer ce bon père.

Durant 40 jours, tu te prépareras à l’école de saint Joseph à mieux connaître Jésus, pour lui ouvrir tout grand ton cœur le jour de sa résurrection à Pâques.

En ce mercredi des cendres, commençons par faire une place dans notre chambre ou notre maison pour accueillir la maison de Nazareth. Chaque dimanche, tu ajouteras un élément de la maison et tu recevras une démarche pour t’accompagner durant la semaine.

Bonne route vers Pâques !

En union de prières

Les animateurs caté

p/o Curé de la paroisse, Père Joseph-Marie

Un petit bricolage en cette belle entrée en Carême, avec saint Joseph à Nazareth :

Message de carême du Pape François

« Voici que nous montons à Jérusalem… » (Mt 20, 18).
Le Carême : un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité.

 

Chers Frères et Sœurs,

En annonçant à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection, accomplissant ainsi la volonté de son Père, Jésus leur révèle le sens ultime de sa mission et il les appelle à s’y associer, en vue du salut du monde.

En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés « devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le cœur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs dans le Christ. Dans la Nuit de Pâques, nous renouvellerons les promesses de notre baptême pour renaître en hommes et femmes nouveaux par l’intervention du Saint Esprit.

L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.

Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active.

  1. La foi nous appelle à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins, devant Dieu et devant tous nos frères et sœurs.

Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Eglise. Cette Vérité n’est pas une construction de l’esprit qui serait réservée à quelques intelligences supérieures ou séparées. Elle est un message que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du cœur ouvert à la grandeur de Dieu qui nous aime, avant que nous-mêmes en ayons conscience. Cette Vérité c’est le Christ lui-même, qui, en assumant pleinement notre humanité, s’est fait Voie – exigeante, mais ouverte à tous – conduisant à la plénitude de la Vie.

Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement. En faisant l’expérience d’une pauvreté consentie, ceux qui jeûnent deviennent pauvres avec les pauvres et ils « amassent » la richesse de l’amour reçu et partagé. Compris et vécu de cette façon, le jeûne nous aide à aimer Dieu et notre prochain car, comme Saint Thomas d’Aquin l’enseigne, il favorise le mouvement qui amène à concentrer l’attention sur l’autre en l’identifiant à soi-même (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 93).

Le Carême est un temps pour croire, c’est-à-dire pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser “établir sa demeure” en nous (cf. Jn 14, 23). Jeûner consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre cœur à celui qui vient jusqu’à nous, pauvre de tout mais « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : le Fils du Dieu Sauveur.

  1. L’espérance, comme “eau vive” qui nous permet de continuer notre chemin

La Samaritaine à qui Jésus demande à boire au bord du puit ne comprend pas lorsqu’il lui dit qu’il peut lui offrir une “eau vive” (Jn 4, 10). Au début, elle pense naturellement à l’eau matérielle. Mais Jésus parle de l’Esprit Saint qu’il offrira en abondance dans le Mystère pascal et qui nous remplira de l’espérance qui ne déçoit pas. Lorsqu’il évoque sa passion et sa mort, Jésus annonce déjà l’espérance en disant : « Le troisième jour, il ressuscitera » (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l’avenir grand ouvert par la miséricorde du Père. Espérer, avec lui et grâce à lui, c’est croire que l’histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour. Espérer c’est puiser le pardon du Père de son Cœur ouvert.

Dans le contexte d’inquiétude que nous vivons, où tout apparaît fragile et incertain, parler d’espérance pourra sembler provocateur. Le temps du Carême est un temps pour espérer, pour tourner de nouveau le regard vers la patience de Dieu qui continue de prendre soin de sa Création, alors même que nous l’avons souvent maltraitée (cf. Laudato si’, nn. 32, 33, 43, 44). C’est l’espérance en la réconciliation à laquelle Saint Paul nous exhorte avec passion : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20). En recevant le pardon, dans le sacrement qui est au cœur de notre démarche de conversion, nous devenons, à notre tour, des acteurs du pardon. Nous pouvons offrir le pardon que nous avons-nous-mêmes reçu, en vivant un dialogue bienveillant et en adoptant un comportement qui réconforte ceux qui sont blessés. Le pardon de Dieu permet de vivre une Pâque de fraternité aussi à travers nos paroles et nos gestes.

Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire « des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent » au lieu de « paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent » (Enc. Fratelli tutti [FR], n. 223). Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être « une personne aimable, […], qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence » (ibid., n. 224).

Dans le recueillement et la prière silencieuse, l’espérance nous est donnée comme une inspiration et une lumière intérieure qui éclaire les défis et les choix de notre mission. Voilà pourquoi, il est déterminant de se retirer pour prier (cf. Mt 6, 6) et rejoindre, dans le secret, le Père de toute tendresse.

Vivre un Carême d’espérance, c’est percevoir que nous sommes, en Jésus-Christ, les témoins d’un temps nouveau, dans lequel Dieu veut « faire toutes choses nouvelles » (cf. Ap 21, 1-6). Il s’agit de recevoir et d’offrir l’espérance du Christ qui donne sa vie sur la croix et que Dieu ressuscite le troisième jour : « Soyez prêts à répondre à qui vous demande à rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1P 3, 15).

  1. La charité, quand nous la vivons à la manière du Christ, dans l’attention et la compassion à l’égard de chacun, est la plus haute expression de notre foi et de notre espérance.

La charité se réjouit de voir grandir l’autre. C’est la raison pour laquelle elle souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le lien du partage et de la communion. « Grâce à l’amour social, il est possible de progresser vers une civilisation de l’amour à laquelle nous pouvons nous sentir tous appelés. La charité, par son dynamisme universel, peut construire un monde nouveau, parce qu’elle n’est pas un sentiment stérile mais la meilleure manière d’atteindre des chemins efficaces de développement pour tous » (FT, n. 183).

La charité est don. Elle donne sens à notre vie. Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en fût-il de la farine et de l’huile de la veuve de Sarepta, quand elle offrit la galette au Prophète Elie (cf. 1R 17, 7-16). Ainsi en fût-il des pains multipliés que Jésus bénit, rompit et donna aux apôtres pour qu’ils les offrent à la foule (cf. Mc, 6, 30-44). Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité.

Vivre un Carême de charité, c’est prendre soin de ceux qui se trouvent dans des conditions de souffrance, de solitude ou d’angoisse à cause de la pandémie de la Covid-19. Dans l’impossibilité de prévoir ce que sera demain, souvenons-nous de la parole adressée par Dieu à son Serviteur : « Ne crains pas, car je t’ai racheté » (Is 43, 1), offrons avec notre aumône un message de confiance, et faisons sentir à l’autre que Dieu l’aime comme son propre enfant.

« Ce n’est qu’avec un regard dont l’horizon est transformé par la charité, le conduisant à percevoir la dignité de l’autre, que les pauvres sont découverts et valorisés dans leur immense dignité, respectés dans leur mode de vie et leur culture, et par conséquent vraiment intégrés dans la société » (FT, n. 187).

Chers frères et sœurs, chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Que cet appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de prière et de partage, nous aide à revisiter, dans notre mémoire communautaire et personnelle, la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père.

Que Marie, Mère du Sauveur, fidèle au pied de la croix et au cœur de l’Eglise, nous soutienne par sa présence prévenante et que la bénédiction du Ressuscité nous accompagne dans ce chemin vers la lumière de Pâques.

Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, 11 novembre 2020, mémoire de Saint Martin de Tours

François

Imposition des cendres en temps de pandémie

Ayant dit la prière de bénédiction des cendres
et après les avoir aspergées d’eau bénite sans rien dire,
le prêtre, s’adressant aux fidèles présents,
dit une fois pour toutes la formule telle qu’elle se trouve dans le Missel Romain :
« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile »
ou
« Souviens-toi que tu es poussière,
et que tu retourneras en poussière ».
Ensuite le prêtre se lave les mains
et met le masque pour se protéger le nez et la bouche,
puis il impose les cendres à ceux qui s’approchent de lui
ou, si cela est jugé opportun, il s’approche de ceux qui se tiennent debout à leur place.
Le prêtre prend les cendres et les laisse tomber sur la tête de chacun, sans rien dire.
De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 12
janvier 2021.
Robert Card. Sarah, Préfet
Arthur Roche, Archevêque Secrétaire

Le coin du caté

Chers parents, chers enfants

Dimanche nous célébrerons le dernier dimanche du temps ordinaire avant le Carême

Retrouvez le bricolage, la liturgie, des idées pour agir et le coloriage

Beau et saint week-end.

En union de prières,

Les animateurs caté

p/o

Curé de la paroisse, Père Joseph-Marie

Message du Pape François pour la Journée des malades Dimanche 7 février 21

Extraits du Message du Pape François pour la 29ème Journée Mondiale du Malade

« L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin de l’autre. Quand nous sommes malades, en effet, l’incertitude, la crainte, et parfois même le désarroi, envahissent notre esprit et notre cœur ; nous nous trouvons dans une situation d’impuissance car notre santé ne dépend pas de nos capacités. La maladie impose une demande de sens qui, dans la foi, s’adresse à Dieu ; une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse. La famille et les amis eux-mêmes ne sont pas toujours en mesure de nous aider dans cette quête laborieuse. La proximité est alors un baume précieux qui apporte soutient et consolation à ceux qui souffrent dans la maladie.

En tant que chrétiens, nous vivons la proximité comme expression de l’amour de Jésus-Christ, le bon Samaritain qui, avec compassion, s’est fait le prochain de chaque être humain, blessé par le péché. Unis à lui par l’action de l’Esprit Saint, nous sommes appelés à être miséricordieux comme le Père, et à aimer en particulier nos frères malades, faibles et souffrants (cf. Jn 13, 34-35).

Je désire rappeler l’importance de la solidarité fraternelle qui s’exprime concrètement dans le fait d’avoir soin des membres fragiles de nos familles, de notre communauté, de notre société. Le service vise toujours le visage du frère, il touche sa chair, il sent sa proximité et même dans certains cas “souffre” avec lui. Cette relation avec la personne malade trouve une source inépuisable de motivation et de force dans la charité du Christ. En effet, du mystère de la mort et de la résurrection du Christ jaillit cet amour qui est en mesure de donner un sens plénier tant à la condition du patient qu’à celle de ceux qui prennent soin de lui. L’Évangile l’atteste en montrant que les guérisons accomplies par Jésus sont toujours le fruit d’une relation interpersonnelle où, au don de Dieu offert par Jésus, correspond la foi de celui qui l’accueille : “Ta foi t’a sauvé”.

Chers frères et sœurs, le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné.

Je confie toutes les personnes malades, les agents de santé et ceux qui se dévouent auprès de ceux qui souffrent, à Marie, Mère de miséricorde et Santé des malades. De la Grotte de Lourdes, qu’elle soutienne notre foi et notre espérance, et qu’elle nous aide à prendre soin les uns des autres avec un amour fraternel. Sur tous et chacun, je donne de tout cœur ma Bénédiction. »

Pape François