Sainte Céronne, une sainte bien de chez nous !
Née à Corneilhan vers 410, elle mourut près de Mortagne-auPerche (Orne) vers 490. Instruite dans la religion chrétienne, la jeune Céronne s’exila en raison de la réticence de ses parents, attachés au paganisme romain.
Elle reçut le baptême en Gascogne, et se fixa près de Romigny, où elle fonda un oratoire voué à St Martin. Elle commença par y mener une vie érémétique, mais les disciples affluant, elle fonda un monastère qui prospéra.
Les moines et moniales de Normandie considèrent Ste Céronne comme la fondatrice et l’initiatrice de la vie monastique dans leur province.
Une invasion des Normands dissipa cependant la communauté vers la fin du IXe s.
Les restes mortels de Céronne furent cachés, et la paix revenue, l’évêque de Sées, Mgr Adelin, procéda à l’élévation du corps de Céronne, ce qui équivaut à l’actuelle canonisation des Saints.
Une église fut édifiée au-dessus du tombeau de Ste Céronne, qui fut embellie au XVIIe s., notamment par un magnifique retable dans lequel les reliques de la Sainte sont exposées.
En 1880, le Père Abbé de Notre Dame de la Trappe (Soligny), dom Etienne Salasc, moine cistercien né à Bédarieux, découvrit la mention de la naissance de Ste Céronne à Corneilhan. Il mit en rapport les curés de Ste Céronne et de Corneilhan ainsi que les
évêques de Sées et de Montpellier.
En 1895, Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, instaura dans son diocèse
le 15 novembre fête de Ste Céronne.
Une chapelle de l’église paroissiale de Corneilhan fut érigée sous son vocable, chapelle dans laquelle est encore conservée de nos jours, une relique de notre Sainte.
(Source : Manuscrit de S Evroult attribué à Orderic Vital,BnF, nouvelles acquisitions latines n. 405, f.193-108)
En ces temps difficiles, troublés,
sachons, comme nos aïeux,
recourir à la protection et à l’aide
de Ste Céronne, la Sainte de notre village !