Catégorie : Le mot du Père Curé

Le Mot du Père Curé

Le mois de la Sainte Famille

Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie, mais il s’ouvre par la solennité de Saint Joseph ouvrier : n’est-ce pas une invitation à ne pas séparer ce que Dieu a uni, et à nous mettre, durant ce beau mois de printemps, à l’école de la Sainte Famille ? Une fois n’est pas coutume : nous pourrions vivre cette année la Pentecôte à Nazareth plutôt qu’à Jérusalem !
La discrétion des Évangiles sur ces trente années de vie cachée est étonnante : les évangélistes nous parlent abondamment des trois années de vie publique de Jésus, et surtout des trois jours de sa Pâque, mais ne nous dévoilent presque rien de ce temps d’enfouissement préparatoire à Nazareth. 
Si nos auteurs inspirés ne ressentent pas le besoin de s’étendre sur cette période du pèlerinage terrestre du Verbe incarné, n’est-ce pas parce que rien n’a différencié la vie de Joseph, Marie et Jésus de celle de leurs concitoyens, et plus largement : de la vie de la plupart d’entre nous? Or ceci constitue en soi une leçon dont nous ne pouvons pas sous-estimer l’importance : que fait le Fils de Dieu en venant en ce monde ? Il partage notre vie quotidienne, il participe aux activités de son village, exerce le métier de charpentier. Rien ne distingue la Sainte Famille des autres familles de Nazareth, sinon sa discrétion, son honnêteté, son amabilité, sa piété – autant de vertus auxquelles nous sommes tous appelés.

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Le Mot du Père Curé

Chers amis,

Le temps de Pâques – qui se poursuit jusqu’à la Pentecôte – nous est donné pour que nous nous réapproprions le mystère de notre baptême. Nous venons de méditer comment le Fils de Dieu a assumé notre condition mortelle « en toutes choses sauf le péché » (Pr. Euch. IV) ; le vendredi saint il est descendu dans nos tombeaux, mais pour en rouler la pierre au matin de Pâques, et nous rendre participants de sa Résurrection. Dès lors, conclut logiquement Saint Paul : « si nous sommes ressuscités avec le Christ, il nous faut rechercher les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Col 3,1). N’est-il pas vrai que nous avons tendance à « oublier » que le baptême est une nouvelle naissance « de l’eau et de l’Esprit » (Jn 3,5), qui fait de nous des enfants de Dieu, vivant de sa Vie ? Mais si tel est le cas, si dans son amour le Père a fait de nous ses enfants (1 Jn 3, 1 2), alors nous devrions produire des fruits qui soient dignes d’un tel Père.

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Le Mot du Père Curé

Chers Amis,
Le temps de Pâques – qui se poursuit jusqu’à la Pentecôte – nous est donné pour que nous nous réapproprions le mystère de notre baptême. Nous venons de méditer comment le Fils de Dieu a assumé notre condition mortelle «
en toutes choses sauf le péché » (Pr. Euch. IV) ; le vendredi saint il est descendu dans nos tombeaux, mais pour en rouler la pierre au matin de Pâques, et nous rendre participants de sa Résurrection. Dès lors, conclut logiquement Saint Paul : « si nous sommes ressuscités avec le Christ, il nous faut rechercher les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Col 3,1). N’est-il pas vrai que nous avons tendance à « oublier » que le baptême est une nouvelle naissance « de l’eau et de l’Esprit » (Jn 3,5), qui fait de nous des enfants de Dieu, vivant de sa Vie ? Mais si tel est le cas, si dans son amour le Père a fait de nous ses enfants (1 Jn 3, 1-2), alors nous devrions produire des fruits qui soient dignes d’un tel Père.

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MESSAGE DE CARÊME DU PAPE FRANCOIS (extraits)

Chers Frères et Sœurs,

Chaque année, pour nous préparer à la Pâque du Seigneur, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême, signe sacramentel de notre conversion. Je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce en s’inspirant du verset : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (Mt 24,12).

Jésus décrit la situation dans laquelle certains faux prophètes tromperont beaucoup de  personnes, au point d’éteindre dans les cœurs la charité. Ces faux prophètes utilisent les émotions humaines pour séduire par l’attraction des plaisirs fugaces confondus avec le bonheur, ou par l’avidité de l’argent, qui se transforme en violence à l’encontre de l’enfant à naître, de la personne âgée malade, de l’hôte de passage, de l’étranger. D’autres proposent de faux remèdes à la souffrance, tels que la drogue, les relations « use et jette », les gains malhonnêtes. D’autres enfin invitent à s’immerger dans une vie virtuelle privée de sens.

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MESSAGE DE CARÊME DU PAPE FRANCOIS (extraits)

Chers Frères et Sœurs,

Chaque année, pour nous préparer à la Pâque du Seigneur, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême, signe sacramentel de notre conversion. Je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce en s’inspirant du verset : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (Mt 24,12).

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Le Mot du Père Curé

Le mois de janvier est traditionnellement la période des rétrospectives et des relectures, suivies normalement des bonnes résolutions pour l’année nouvelle. Faire le bilan de nos vies ne consiste pas à nous plaindre en accusant le sort, Dieu ou le gouvernement, de nos échecs. L’exercice n’est fécond que s’il nous conduit à remercier le Seigneur pour tout ce dont il nous a gratifiés, et s’il nous permet de prendre conscience et de regretter sincèrement les moments où – par faiblesse ou par malice – nous n’avons pas vécu l’Évangile. Cette relecture nous conduira, certes, à nous remémorer les malheurs qui nous ont frappés en cours d’année : deuils, maladies, difficultés familiales… ; mais ces événements douloureux ne sont pas des « échecs ». Pour les disciples du Christ que nous voulons être, nos vrais échecs, ce sont nos errances par rapport au chemin que le Christ nous a tracé.  Lire plus…

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Le mois de janvier est traditionnellement la période des rétrospectives et des relectures, suivies normalement des bonnes résolutions pour l’année nouvelle. Faire le bilan de nos vies ne consiste pas à nous plaindre en accusant le sort, Dieu ou le gouvernement, de nos échecs. L’exercice n’est fécond que s’il nous conduit à remercier le Seigneur pour tout ce dont il nous a gratifiés, et s’il nous permet de prendre conscience et de regretter sincèrement les moments où – par faiblesse ou par malice – nous n’avons pas vécu l’Évangile. Cette relecture nous conduira, certes, à nous remémorer les malheurs qui nous ont frappés en cours d’année : deuils, maladies, difficultés familiales… ; mais ces événements douloureux ne sont pas des « échecs ». Pour les disciples du Christ que nous voulons être, nos vrais échecs, ce sont nos errances par rapport au chemin que le Christ nous a tracé.

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L’Avent : chemin de Noël
Quand les jours se font courts, quand les premiers flocons de l’hiver blanchissent les sommets de nos montagnes, nous tournons spontanément nos regards vers la fête de Noël. Il suffit de prononcer ce mot pour que nos cœurs s’apaisent. Même les non-croyants, ceux qui ne reconnaissent pas dans l’Enfant de Bethléem leur Seigneur et Sauveur, déposent les armes, et se demandent comment, ce jour-là, faire jaillir autour d’eux une étincelle de joie.
Pour le chrétien, Noël est bien plus qu’une trêve éphémère des conflits. C’est à la crèche que l’Étoile nous conduit, à l’Enfant qui seul peut apporter à la terre la paix durable et la vraie joie auxquelles nous aspirons. Dans le cœur de celui qui vit avec l’Église, les lectures liturgiques et les chants de l’Avent réveillent une sainte nostalgie : « Cieux, répandez d’en haut votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste » (Is 45, 8). « Viens Seigneur, ne tarde pas. Viens pour nous sauver. Sachez aujourd’hui que le Seigneur vient, et demain vous le verrez dans sa gloire ».

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L’Avent : chemin de Noël

Quand les jours se font courts, quand les premiers flocons de l’hiver blanchissent les sommets de nos montagnes, nous tournons spontanément nos regards vers la fête de Noël. Il suffit de prononcer ce mot pour que nos cœurs s’apaisent. Même les non-croyants, ceux qui ne reconnaissent pas dans l’Enfant de Bethléem leur Seigneur et Sauveur, déposent les armes, et se demandent comment, ce jour-là, faire jaillir autour d’eux une étincelle de joie. 

Pour le chrétien, Noël est bien plus qu’une trêve éphémère des conflits. C’est à la crèche que l’Étoile nous conduit, à l’Enfant qui seul peut apporter à la terre la paix durable et la vraie joie auxquelles nous aspirons. Dans le cœur de celui qui vit avec l’Église, les lectures liturgiques et les chants de l’Avent réveillent une sainte nostalgie : « Cieux, répandez d’en haut votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste » (Is 45, 8). « Viens Seigneur, ne tarde pas. Viens pour nous sauver. Sachez aujourd’hui que le Seigneur vient, et demain vous le verrez dans sa gloire »

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Chers amis,

Plus encore qu’au printemps, la nature d’automne est flamboyante des multiples couleurs dont se parent les arbres et les vignes. Elle semble s’être revêtue de sa parure de fête pour célébrer la rentrée des moissons et la fin des vendanges. Elle nous offre un ultime ravissement d’ocres, de jaunes et de rouges avant de s’endormir dans le long sommeil hivernal. Les feuilles seront bientôt emportées par les bourrasques et les pluies cévenoles ; les soirées se rallongent, le froid fait son apparition ; les brouillards d’automne étendent leur voile sur les campagnes, et couvrent le sommet des montagnes d’un bonnet de grisaille.

L’Eglise célèbre elle aussi, un « automne ecclésial ».

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