Les années se suivent, et hélas se ressemblent ! Aux portes de la rentrée pastorale, nous sommes à nouveau dans l’incapacité de prévoir ce qui va se passer dans les mois à venir. Après le variant delta (on se demande où sont passés les alpha, béta et gamma ?) pourquoi n’y aurait-il pas l’epsilon, le dzéta, etc. jusqu’à l’oméga ? S’il est vrai que ce sont les vaccins qui suscitent les mutants (ce qui semble logique), on n’est pas sorti de l’auberge, …ni des vaccins, puisqu’il faudra rajouter des injections aux injections, pour la plus grande joie des entreprises pharmaceutiques concernées. Il y a vraiment de quoi développer une sinistrose aiguë !
Mais précisément, c’est ce que nous refusons. Nous n’aborderons pas l’année à venir passivement, subordonnant nos projets aux caprices d’un virus et des restrictions sanitaires. A nous d’inventer les conditions dans lesquelles une vie paroissiale « normale » est possible.
Ne pensez pas que je vous invite à une révolution anti-sanitaire ; mais je vous appelle tous et chacun à un sursaut de créativité. Je suis convaincu qu’avec un peu d’inventivité, nous pourrons réaliser nos projets malgré les restrictions que la pandémie nous impose. A condition bien sûr que tout le monde s’y mette, chacun apportant sa petite pierre de contribution.
Commençons par les projets, nous verrons ensuite comment les réaliser. J’attends de vous que vous me fassiez connaitre vos suggestions, vos attentes, vos désirs… avant la mi-septembre, pour que nous puissions essayer de les intégrer dans le projet d’ensemble que nous vous présenterons à la messe de rentrée du 26 septembre (à St Joseph de Mont-Rouge). N’hésitez pas à nous formuler également vos critiques par rapport à ce qui est en place, en vous souvenant qu’une critique constructive propose également des solutions alternatives.
Il n’est pas sûr que nous puissions tenir compte de tous vos avis (qui risquent d’être parfois contradictoires), mais nous ferons au mieux pour que vous ayez tous à cœur de participer tout au long de l’année, à la vie de notre paroisse.
Notre but : vivre de la grâce de notre baptême, c’est-à-dire vivre dans l’amour de Dieu et dans la charité fraternelle, afin de témoigner de la présence agissante du Christ ressuscité au milieu de nos communautés. N’oublions pas que nos contemporains, lorsqu’ils nous rencontrent, veulent découvrir ce qu’ils ne voient nulle part ailleurs, à savoir : la joie et l’espérance qui naissent du fait de vivre de la vie même du Seigneur ressuscité. Ne les décevons pas !
P. Joseph-Marie
Catégorie : Le mot du Père Curé
Le mot du Père Curé
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Le mot du père curé
Le mot du père curé
Le mot du Père Curé
Le Mot Du Père Curé
Le Mot du Père Curé
Le Mot Du Père Curé
Chers amis,
Nous interrompons l’approfondissement de la doctrine sociale de l’Eglise, pour nous préparer à la solennité la plus importante de l’année liturgique : la Pâque de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Lorsqu’au début de la veillée, le cierge pascal, symbolisant le Christ ressuscité, entrera dans la pénombre de nos églises, le contraste sera particulièrement évocateur. Certes toutes les époques apportent leur lot de ténèbres, mais qu’elles sont épaisses ces jours-ci ! Dans l’introduction de son nouveau livre intitulé « Le soir approche et déjà le jour baisse », le card. Robert Sarah écrit : « Quotidiennement nous parviennent les nouvelles les plus terrifiantes. Il ne passe pas une semaine sans qu’un abus sexuel ne soit révélé. L’Eglise qui devait être un lieu de lumière, est devenue un lieu de ténèbres. Elle devait être une maison de famille, sûre, et voilà qu’elle est devenue une caverne de brigands. Certains hommes de Dieu sont devenus les agents du Mauvais. Ils ont humilié l’image du Christ présente en chaque enfant. Le mystère de Judas plane sur notre temps. Le mystère de la trahison suinte des murs de l’Eglise. Ce mystère est un poison subtil par lequel le diable cherche à nous faire douter de l’Eglise. »
Devant ces horreurs, un seul mot d’ordre : la conversion. En ce dernier mois de carême, il convient de poursuivre plus généreusement encore notre chemin de réparation pour ces actes ignobles qui salissent des enfants innocents et défigurent notre Eglise. Il faut mentionner également parmi les horreurs de ces derniers mois, les actes de vandalisme dans nos églises et surtout les sacrilèges perpétrés contre la très Sainte Eucharistie… Au milieu de cette tempête, demeurons fermes dans la foi, sûrs de la victoire finale du Christ sur le péché et sur toute forme de mal. Non « l’Eglise ne trahit pas – poursuit le card. Sarah. Pleine de pécheurs, elle est elle-même sans péchés. Il y aura toujours assez de lumière en elle pour ceux qui cherchent Dieu ».
En ces dernières semaines de carême, et plus encore en cette fête de Pâques désormais toute proche, où nous allons rallumer la flamme de notre baptême au Feu de l’Esprit, nous supplierons le Seigneur de faire grâce à son peuple, de nous convertir personnellement et communautairement ; d’accepter l’hommage de notre prière, de notre pénitence, de notre adoration réparatrice, afin que l’Eglise puisse renaître de ses cendres, plus humble, plus belle, plus sainte.
Le Mot du Père Curé
Chers amis,
Nous interrompons l’approfondissement de la doctrine sociale de l’Eglise, pour nous préparer à la solennité la plus importante de l’année liturgique : la Pâque de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Lorsqu’au début de la veillée, le cierge pascal, symbolisant le Christ ressuscité, entrera dans la pénombre de nos églises, le contraste sera particulièrement évocateur. Certes toutes les époques apportent leur lot de ténèbres, mais qu’elles sont épaisses ces jours-ci ! Dans l’introduction de son nouveau livre intitulé « Le soir approche et déjà le jour baisse », le card. Robert Sarah écrit : « Quotidiennement nous parviennent les nouvelles les plus terrifiantes. Il ne passe pas une semaine sans qu’un abus sexuel ne soit révélé. L’Eglise qui devait être un lieu de lumière, est devenue un lieu de ténèbres. Elle devait être une maison de famille, sûre, et voilà qu’elle est devenue une caverne de brigands. Certains hommes de Dieu sont devenus les agents du Mauvais. Ils ont humilié l’image du Christ présente en chaque enfant. Le mystère de Judas plane sur notre temps. Le mystère de la trahison suinte des murs de l’Eglise. Ce mystère est un poison subtil par lequel le diable cherche à nous faire douter de l’Eglise. »
Devant ces horreurs, un seul mot d’ordre : la conversion. En ce dernier mois de carême, il convient de poursuivre plus généreusement encore notre chemin de réparation pour ces actes ignobles qui salissent des enfants innocents et défigurent notre Eglise. Il faut mentionner également parmi les horreurs de ces derniers mois, les actes de vandalisme dans nos églises et surtout les sacrilèges perpétrés contre la très Sainte Eucharistie…
Au milieu de cette tempête, demeurons fermes dans la foi, sûrs de la victoire finale du Christ sur le péché et sur toute forme de mal. Non « l’Eglise ne trahit pas – poursuit le card. Sarah. Pleine de pécheurs, elle est elle-même sans péchés. Il y aura toujours assez de lumière en elle pour ceux qui cherchent Dieu ».
En ces dernières semaines de carême, et plus encore en cette fête de Pâques désormais toute proche, où nous allons rallumer la flamme de notre baptême au Feu de l’Esprit, nous supplierons le Seigneur de faire grâce à son peuple, de nous convertir personnellement et communautairement ; d’accepter l’hommage de notre prière, de notre pénitence, de notre adoration réparatrice, afin que l’Eglise puisse renaître de ses cendres, plus humble, plus belle, plus sainte.