Chers frères et sœurs,
L’automne s’installe. « Les feuilles des arbres prennent de riches teintes d’or, de pourpre et de violet ; les forêts exhalent une odeur enivrante ; et les feuilles qui commencent à joncher les sentiers, invitent à contempler, avec plus d’attention et de recueillement, ces splendeurs qui vont s’effacer. Alors tous les sentiments prennent une teinte de douce mélancolie, l’amour s’empare du cœur avec une puissance jusque-là inconnue » (Alphonse Karr).
Après la gloire de l’été, la nature se recueille, et spontanément, nous sommes portés à en faire autant. Se recueillir, c’est aussi se souvenir ; assumer notre histoire ; la nôtre et celle de ceux qui nous ont précédés, mais sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. C’est probablement la raison pour laquelle l’Église nous invite au cours du mois de novembre, à raviver la mémoire de nos défunts.
La prière pour les morts est une très ancienne tradition, qui remonte au IIe siècle. Cette pratique va prendre de l’ampleur vers le Xe siècle, lorsque Saint Odilon, cinquième Abbé de Cluny, introduira la fête de la commémoration de tous les fidèles défunts au lendemain de la Toussaint – dans le but précisément d’intensifier notre prière pour les âmes de ceux qui ont franchi la mort. Sachons nous acquitter de cette dette de charité envers nos parents et amis qui nous précèdent sur le rivage de la vraie vie, en priant Dieu de les accueillir dans la plénitude de sa Joie, de sa Paix et de sa Lumière.
Quant à nous, le souvenir de leurs généreux efforts pour nous transmettre la foi, nous incite à faire de même, et à nous mobiliser pour que le flambeau soit transmis. C’est dans cet esprit que nous avons lancé la « Fraternité-missionnaire des grands-parents éveilleur de la foi ». Beaucoup d’entre nous sont grands-parents, voire arrières grands-parents ; pourquoi ne pas venir nous rejoindre pour vous initier à l’éveil à la foi de vos (arrières) petits enfants ? Papa et maman sont bien trop occupés : ils ont besoin de leur papy et mamy pour les ouvrir au mystère de la vie et de Celui qui la leur donne. Et qui mieux que les grands-parents pourrait s’acquitter de ce ministère, eux qui ont traversé les principales étapes du pèlerinage et ont acquis la sagesse requise pour en parler. Alors n’attendez plus : contactez Michelle et William Camus pour vous joindre à cette Fraternité-missionnaire !