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Chers amis,
Lorsque vous lirez ces quelques lignes, nous serons entrés dans la dernière ligne
droite du Carême. Nous pressentons déjà la lumière de Pâques, mais il ne faudrait pas pour autant oublier de donner le « coup de rein » final du temps préparatoire ! Même pour ceux d’entre nous qui ont l’impression d’être « passés à côté » des quarante jours de pénitence, il n’est pas trop tard : souvenons-nous de la parabole des ouvriers de la dernière heure (Mt 20, 1-16). Pour réveiller notre courage, réécoutons l’appel qui nous était adressé le Mercredi des cendres : « Revenez à moi de tout votre cœur… Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment » (Jl 2, 12-13). Saint Paul se faisait même l’ambassadeur du Christ : « Par nous c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel : au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20). N’attendons plus, et profitons d’une des (trois) cérémonies pénitentielles qui nous sont proposées pour nous jeter dans les bras de la miséricorde de notre Père : « C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2Co 6, 2). Et si nous hésitons encore en raison de la peine que nous avons causée à Notre Seigneur par notre péché, rappelons-nous « qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Lc 15, 7) !
Si j’osais, je vous donnerais dès maintenant votre pénitence, avant même que vous ne vous soyez confessés : « Remplir au plus vite le sondage sur la catéchèse et me le remettre sans plus attendre ! » :o)
Bonne montée vers Pâques : nous aurons la joie de vivre tous ensemble la liturgie du Jeudi Saint, mémorial de l’institution de l’Eucharistie, et par le fait même, moment fondateur de notre communauté. Puis nous nous retrouverons pour la veillée pascale, dans la joyeuse attente de la Résurrection de Notre Seigneur et Sauveur Bien-Aimé, qui vient illuminer les ténèbres de nos pauvres vies pour y semer l’espérance d’un monde meilleur.
Père Joseph-Marie
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