À Noël, le Fils de Dieu vient parmi nous, prenant notre condition humaine pour nous sauver et renouveler toutes choses. Pourtant, il naît dans une étable, car il n’y avait pas de place pour lui dans la salle commune. Dieu se fait homme, mais il n’est pas toujours écouté ni accueilli. Cela nous concerne tous, chacun de nous et notre société. Trop souvent, nos vies sont si remplies de préoccupations, d’agitation et de recherches personnelles qu’il ne reste plus d’espace ni pour Dieu, ni pour le prochain, ni pour le pauvre.
Pourtant, malgré nos résistances, Dieu trouve heureusement des cœurs pour le recevoir : Marie et Joseph, les bergers, et, plus largement, tous les pauvres de cœur. Pour l’accueillir, il n’y a pas d’autre chemin que celui de la pauvreté. Nous sommes invités à ôter de nos cœurs tout ce qui les encombre, afin de laisser entrer ce Dieu qui s’est fait petit, pauvre et vulnérable.
Durant ce mois, mettons-nous en route : sortons de nos enfermements pour aller à sa rencontre et l’adorer, en le servant dans toute personne marginalisée, là où il nous attend. Cela peut être un proche qui a besoin de notre parole et de notre affection, une personne malade ou seule qui a besoin d’aide, ou encore un voisin, un collègue ou toute personne rencontrée qui cherche un peu d’amitié et de soutien. Ainsi, en ouvrant notre cœur, nous découvrirons la joie de recevoir sa lumière et de laisser Noël transformer nos vies.
Joyeux Noël !
« Je désire que le monde entier connaisse ma Miséricorde. Parle au monde entier de ma bonté et ainsi tu consoleras mon cœur. Tu es la secrétaire de ma Miséricorde. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux ; avant le jour de la justice, j’envoie le jour de la Miséricorde » (Petit Journal de Sainte Faustine, 1588).
