Auteur/autrice : Secrétariat

Parcours ensemble

Chers amis,

Si vous désirez construire votre couple sur le roc et faire grandir votre amour,

si vous vous posez des questions sur vous-mêmes, votre couple, votre vie, la foi, etc.

alors le Parcours Ensemble vous concerne !

Venez nous retrouver à la Maison Paroissiale de LAURENS, 10 avenue de Béziers :

le samedi 20 novembre à 17h.

Sans engagement de votre part, juste pour connaître et décider.

A bientôt !

 

Qu’est-ce Parcours Ensemble ? 

C’est une proposition de cheminement en équipe, pour tous les couples qui ont au moins 10 ans de vie commune – mariés ou non – et qui souhaitent grandir en amour et durer en couple, avec un éclairage chrétien.

 https://parcoursensemble.org/ 

Corneilhan – Dimanche 14 novembre – Grand messe solennelle à 10h

Fête patronale à Sainte Céronne

Sainte Céronne, une sainte bien de chez nous !

Née à Corneilhan vers 410, elle mourut près de Mortagne-au-Perche (Orne) vers 490. Instruite dans la religion chrétienne, la jeune Céronne s’exila en raison de la réticence de ses parents, attachés au paganisme romain. Elle reçut le baptême en Gascogne, et se fixa près de Romigny, où elle fonda un oratoire voué à St Martin. Elle commença par y mener une vie érémétique, mais les disciples affluant, elle fonda un monastère qui prospéra. Les moines et moniales de Normandie considèrent Ste Céronne comme la fondatrice et l’initiatrice de la vie monastique dans leur province. Une invasion des Normands dissipa cependant la communauté vers la fin du IXe s. Les restes mortels de Céronne furent cachés, et la paix revenue, l’évêque de Sées, Mgr Adelin, procéda à l’élévation du corps de Céronne, ce qui équivaut à l’actuelle canonisation des Saints.

Une église fut édifiée au-dessus du tombeau de Ste Céronne, qui fut embellie au XVIIe s., notamment par un magnifique retable dans lequel les reliques de la Sainte sont exposées.

En 1880, le Père Abbé de Notre Dame de la Trappe (Soligny), dom Etienne Salasc, moine cistercien né à Bédarieux, découvrit la mention de la naissance de Ste Céronne à Corneilhan. Il mit en rapport les curés de Ste Céronne et de Corneilhan ainsi que les évêques de Sées et de Montpellier. En 1895, Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, instaura dans son diocèse le 15 novembre la fête de Ste Céronne. Une chapelle de l’église paroissiale de Corneilhan fut érigée sous son vocable, chapelle dans laquelle est encore conservée de nos jours, une relique de notre Sainte. (Source : Manuscrit de S Evroult attribué à Orderic Vital,BnF, nouvelles acquisitions latines n. 405, f.193-108)

Mot du Père curé – Novembre 2021

Par la constitution apostolique Missale Romanum, datée du 4 avril 1969, Paul VI promulguait un missel « révisé ». La traduction française définitive entrera en vigueur le 1er dimanche de l’Avent de cette année.

Traversons rapidement les principales nouveautés.

1- La modification la plus importante concerne le Credo : la nouvelle traduction fait proclamer à l’assemblée que Jésus est « consubstantiel au Père ». L’expression « de même nature » pouvait en effet être interprétée dans un sens trithéiste, ce qui est exclu avec le terme « consubstantiel » : un seul et unique Dieu, une seule substance divine.

2- Le terme « Seigneur » est ajouté dans différentes parties de l’ordinaire de la messe. Ainsi dans l’oraison de la préparation des dons : « Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le vin que nous te présentons, fruit de la vigne et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel. »

3- L’invitation à la prière au moment de l’offertoire devient : « Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, et le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant ».

L’assemblée répond : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église ».

Ce nouveau dialogue met en valeur la dimension du sacrifice, offert au nom de toute l’Eglise par le prêtre, en vertu du sacerdoce ministériel.

4- L’embolisme (ce terme désigne la prière entre la fin du Notre Père et l’acclamation de l’assemblée) est modifié et devient : « Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps : soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus-Christ notre Sauveur. »

L’acclamation des fidèles demeure la même : « Car c’est à toi qu’appartiennent… »

5- Le terme « frères » est remplacé par l’expression « frères et sœurs ». Par exemple, lors du Je confesse à Dieu les fidèles diront : « Je reconnais devant vous, frères et sœurs (…) et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu ».

6 – La nouvelle traduction insiste sur l’importance du silence, pour une réception plus fructueuse de la Parole de Dieu, et une participation plus intériorisée au mystère eucharistique.

7- Elle rappelle également que la prière liturgique est une prière chantée et invite à soigner la gestuelle (inclination, génuflexion).

Père Joseph-Marie