Non, ce n’est pas de l’humour !
Oui, si en ce mois de juin qui s’ouvre sur la fête de la Pentecôte, nous sommes attentifs à sa Présence, ô combien efficace, qui dispense à profusion ses dons à chacun ;
Oui, si nous ne Le remisons pas au placard, une fois la fête passée, une fois éteint le feu ardent allumé au matin de Pâques ;
Oui, si nous sommes réceptifs à la force qui attise la flamme de notre foi, nous faisant sortir de nos frilosités ;
Oui, à l’image de Pierre et des Apôtres qui, au matin de la Pentecôte, ont surpris les foules par leur audace, au point de s’interroger sur leur comportement : « Ils sont plein de vin doux ! » (Ac 2, 13-15 ). Une force généreuse envoyée par le Père qui permet d’affronter les obstacles des peurs et des difficultés rencontrées.
Sommes-nous ces jardiniers capables de faire prendre racine dans la Bonne Terre de notre cœur « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi », afin de recueillir en abondance les fruits qui réjouiront le cœur de Dieu ? C’est ainsi que nous serons les disciples du Seigneur (Jn 15, 1-8 ).
En irriguant cette Bonne Terre de la Parole, en demandant avec ferveur l’aide de l’Esprit dans la prière, nous pouvons faire fructifier les dons que le Seigneur nous a confiés, multiples et variés ( 1Co 12, 8-12 ) et prendre part à la construction d’un monde meilleur.
Ce n’est pas une simple option, mais le fondement même de notre identité d’enfants de Dieu, enfants d’un même Père, qui est AMOUR.
« L’amour ne peut jamais être un mot abstrait. Par nature, il est vie concrète : intentions, attitudes, comportements, qui se vérifient dans l’agir quotidien » (Pape François).
Souffle dans nos cœurs, Esprit de Dieu !