Une nouvelle année liturgique va s’ouvrir devant nous, avec son lot d’inconnus.
Personne ne peut prédire l’avenir ? Personne ne connaît la date du retour en gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Même si de jour en jour, nous nous en approchons. Quelle attitude allons-nous adopter ?
Le Seigneur est venu, Il reviendra et Il est là. Nous ne devons pas avoir peur de l’avenir devant les drames que l’actualité nous rapporte, et face aux épreuves de la vie. Afin de ne pas être surpris quand le Seigneur reviendra, nous devons cultiver la confiance et la vigilance.
Notre attitude pendant l’Avent, n’est-il pas justement d’attendre, de veiller, en priant, surtout si je ne sais plus ni attendre ni désirer le Seigneur. Si je me sens trop petit, trop pauvre, loin du Seigneur.
Je vous livre une prière qui me parle, en espérant que cela soit de même pour vous, du Père Georges Madore,( membre de la congrégation des missionnaires montfortains.) :
Seigneur,
je me présente devant toi comme une maison vide,
une maison qui attend, une maison bien pauvre.
Loué sois-tu Seigneur pour cette pauvreté !!!
Si mon plafond est défoncé, il peut laisser filtrer la lumière ;
si mes murs sont délabrés, ils peuvent laisser passer ton souffle ;
Si ma maison est vide elle peut t’accueillir.
Seigneur, voici ma maison.
Je te l’offre avec sa pauvreté : remplis-la de ta présence.
Toi le Dieu qui pardonne, tu ne dis pas :
« Faites le ménage et je viendrai ! »
Non, tu viens chez moi et mon désordre ne te fais pas peur.
Viens Seigneur, depuis si longtemps ma maison t’attend.
Elle sera toujours vide tant que tu n’y seras pas.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. »
Frères et sœurs, ouvrons nos cœurs à Celui qui a son Cœur grand ouvert pour nous accueillir, Lui qui n’a pas eu peur d’ouvrir les yeux dans une pauvre étable, réchauffé et accueilli par La Vierge Marie et St Joseph.
L’année passée beaucoup de nos églises ont été ouvertes pour que les croyants, les curieux, les chercheurs s’avancent vers le mystère du Dieu fait homme, cela a porté du fruit. Je vous encourage à ouvrir nos églises, nos chapelles, dans la mesure du possible. Mais surtout ouvrons nos cœurs, à Celui qui vient et qui veut établir sa demeure en chacun de nous.
Bon temps de l’Avent, avant de croiser notre regard avec le nouveau-né, l’Emmanuel, notre Sauveur.
Frère Philippe