DOUCE NUIT !

C’est dans la douceur que le Seigneur se fait l’un de nous ! Lui, le Tout-Puissant, le Rocher, la Force – nombreux sont les qualificatifs qui habillent Sa Gloire -arrive parmi nous dans la fragilité, le dénuement, incognito (ou presque)  à la périphérie (déjà !) d’une bourgade de Judée, accaparée par les agitations humaines de son époque : un pays occupé, un César auguste soucieux de l’étendue de son empire (recensement), un roi  Hérode agrippé à son trône.

Quel contraste entre la turbulence et l’avidité du monde et la petite ‘Accouchée’, venue de Nazareth, la Bien-Aimée de Joseph, la « Choisie » par Dieu entre toutes les femmes ! C’est pourtant ainsi que Dieu va réaliser Son plan, en faisant de l’empereur de Rome un instrument utile à son dessein. En décrétant le recensement des habitants de son empire, dans leur ville d’origine, en vue de la perception des impôts, l’enfant – apportant  le Salut du monde – ne naîtra pas à Nazareth, mais à Bethléem, ville de David et de Joseph, son descendant, dans le dépouillement le plus total.

La  Toute-Puissance de Dieu n’est pas dans la magnificence, la richesse ; Elle est proche de tous ceux qu’on ignore, écarte, voire que nous rejetons de notre attention.

Cet Enfant de la Crèche de Bethléem continue de nous émerveiller car Il centralise toutes nos attentes, nos espoirs et nous donne l’impression d’être meilleurs : CAR AVANT TOUT, NOËL, C’EST LA FÊTE de L’AMOUR !

Qui connaît mieux que Dieu notre soif d’être connus, aimés, réconfortés, pardonnés ? Ce Dieu, que nous acclamons, avec les anges et les bergers, en chantant à pleine voix  «  GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX », qui vient parmi nous  dans la fragilité d’un nouveau-né ? Quelle discrétion, quelle humilité !

Tout ceci est arrivé pour toi, pour vous, pour nous, pour tous, afin d’apporter le Salut, la Paix et l’Amour de Dieu.

«  Notre vie s’est transformée pour toujours.

La lumière de Dieu illumine nos ténèbres.

L’Enfant-Dieu est né pour briser notre cœur endurci

et l’ouvrir pour la paix et l’amour »  (Anselm Grün).

Ô Douce nuit,

Ô Sainte nuit !

Joyeux Noël !