Le mot du Père Curé

Père Verlinde

Tout le mois de mars est sous le signe de la montée vers Pâques. La mort-résurrection de Notre-Seigneur est l’événement central de l’année liturgique et de notre vie chrétienne. Bien sûr nous participons déjà au mystère pascal : comme l’affirme Saint Paul, « dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts » (Col 2,12). Mais en raison de la faiblesse de notre nature, il nous faut annuellement retourner aux Sources Vives du salut pour y puiser la Miséricorde qui nous sauve. C’est pourquoi l’Église a gardé parmi ses préceptes « la confession annuelle ».

Lorsque les anciens disaient : « J’ai fait mes Pâques », ils entendaient par-là : « J’ai reçu le sacrement de réconciliation, et je me suis approché de la Table eucharistique pour y recevoir le Corps glorieux du Christ ressuscité ». Les expressions ont changé, mais la réalité subsiste – du moins elle devrait subsister. Nous sommes toujours invités à déposer au moins une fois l’an nos fautes graves, afin d’être dans les conditions spirituelles requises pour recevoir la Sainte Communion. Il serait présomptueux de vouloir nous passer de ce conseil et de délaisser le sacrement de réconciliation : ce serait nous faire illusion sur l’état de notre âme !

Pour que chacun d’entre nous puisse vivre cette démarche qui prend un relief tout particulier en cette Année Jubilaire de la Miséricorde, nous proposons deux enseignements sur le sacrement de Pénitence et de Réconciliation, ainsi qu’une célébration pénitentielle qui nous aidera à faire notre examen de conscience. A cette occasion, ceux qui le désirent pourront rencontrer un prêtre, afin de recevoir l’absolution de leurs péchés, selon les directives de l’Église. Ne manquons pas ce rendez-vous que le Seigneur nous donne !

Bonne montée vers Pâques : puissions-nous nous laisser réconcilier avec Dieu et accueillir pleinement la vie nouvelle de l’Esprit, afin que nos vies personnelles et notre communauté tout entière en soient renouvelées !

 

« Nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20).

 

 

 

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