Prendre un enfant par la main, pour le mener à demain…

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Quels lendemains ? Pour un enfant, ils devraient être l’émerveillement lié à l’innocence, la découverte, l’amour d’une famille, l’amitié trouvée dans les jeux de son âge (sans oublier les querelles de gosses) ; des lendemains porteurs de promesses et d’avenir… plus tard je serai pompier, gendarme, ou maitresse… la VIE QUOI !

Alors, pourquoi tant de larmes des tout-petits qui crient leur peur, leur incompréhension, leur souffrance, quelles que soient leurs causes ?

« Toute merveille du monde qui coûterait une Seule larme d’un enfant, je refuse » (Dostoïevski – les frères Karamazov)

Oui, tout devrait être mis en œuvre pour éviter le vol de l’innocence, de la confiance qu’un enfant recherche chez les adultes qui l’entourent. Quels lendemains pour ces enfants embarqués pour des traversées incertaines, pris sous les bombardements aveugles, dans les pays en guerre, victimes de toute forme de maltraitance ?

Celui qui a traversé l’épreuve de la mort nous dit  » Je suis là dans chaque enfant angoissé, il a mon visage et j’ai le sien. Souvenez-vous : – ce que vous n’avez pas fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait – « ( Mt 25, 45 ). »Nous n’allons pas faire de miracle, mais ensemble, en alliance fraternelle, nous pouvons tendre la main et ils se relèveront ! Nous pouvons aussi, en union, combattre les causes de ces injustices. Et la terre deviendra nouvelle ». (d’après une méditation de Guy Aurenche, CCFD- Terre Solidaire).

Oui, avec l’aide de notre Seigneur, notre solidarité, notre fraternité, notre compassion nous pourrons faire des miracles, rendre le sourire à tous ces enfants et laisser espérer des lendemains qui fassent chanter la vie.

La vie est précieuse,

prends en soin,

La vie est la vie,

défends-la.   (Mère Térésa)