Une belle histoire…

Le carême démarre très fort, je pense que nous sommes entrés dans une tribulation depuis l’incendie de Notre Dame. J’espère me tromper…

Reçu de Soeur Emmanuel de Medjugorje : un peu dur mais beau…

La patte de la brebis.

Un jour, à Medjugorje, un pèlerin croate passait le long d’un champ où paissait un troupeau de moutons. Quelle n’a pas été sa surprise de voir le berger maltraiter durement une de ses brebis et lui casser une patte ! La pauvre bête bêlait d’un ton plaintif à fendre l’âme. Révolté devant une telle cruauté, le pèlerin courut vers le berger et lui cria avec colère : « Que faites-vous là !? Vous êtes fou ! Quelle cruauté ! » Mais avec un grand calme le berger lui expliqua : « Soyez en paix ! Je fais mon travail de berger. Cette brebis s’en va toujours loin du troupeau, elle est complètement sauvage, c’est très dangereux pour elle car elle s’égare. Un jour, elle va se perdre et elle risque de mourir dans les rochers et les buissons d’épines. Je lui ai cassé une patte pour qu’elle ne puisse plus marcher pendant quelque temps, et je l’ai fait exprès. Je vais maintenant la porter sur mes épaules et alors elle se familiarisera avec moi, et avec ma voix. Par la suite, lorsqu’elle sera guérie, elle ne me quittera plus. » Le pèlerin regretta d’avoir été agressif envers le berger, car il comprit que son but était de sauver la vie de sa brebis, même au prix de cette fracture. 

 

« Je suis le Pasteur des brebis, nous dit Jésus, qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. » Le message est clair, il vaut mieux subir la douleur provisoire d’une patte cassée que de s’éloigner du Berger et de perdre la vie pour toujours !

Et si le coronavirus était l’occasion de remettre en question notre mode de pensée et de vie, ne pourrions-nous pas y voir un moindre mal car le plus grand drame est que l’humanité continue à s’égarer loin de notre Berger Divin qui seul a les paroles de la vie éternelle. Lui seul a donné sa vie pour les brebis, il a payé la rançon de notre salut, et à quel prix ! Par SES blessures, nous sommes guéris. Nous ne voulons plus rechercher le bonheur là où il se perd.

 

Oui, sous le marteau qui frappe et blesse, se trouve toujours la main du Berger qui guérit !

Pierre Mimard