Nous entrons dans le mois – en principe – le plus froid de l’année. C’est aussi celui des grippes (qui sont déjà bien installées !) et d’une manière plus générale des « coups de fatigue ». Sans doute parce que notre vitalité (comme celle des plantes et des animaux) est ralentie, de sorte que les activités extérieures nous demandent plus d’efforts. Pourquoi dès lors ne pas consentir à ce mouvement d’intériorité et à ce recueillement auxquels la nature nous invite ? Non seulement en rallongeant nos heures de sommeil, mais surtout en prenant le temps d’écouter le murmure de l’Esprit dans le silence de nos cœurs. La liturgie nous y appelle d’ailleurs avec insistance : la fête de Présentation du Seigneur au Temple (2 février), nous offre la Lumière du Verbe, venu illuminer nos ténèbres intérieures ; et la fête de Notre Dame de Lourdes (le 11) tourne nos regards vers ceux pour qui la vie est parfois un combat quotidien : je pense à tous ceux qui « complètent en leur chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l’Église » (Col 1,24).
Nous célébrerons cette année la XXVe Journée mondiale du malade. Instituée par Saint Jean-Paul II en 1992, et célébrée pour la première fois (à Lourdes) le 11 février 1993, « cette Journée constitue une occasion d’attention spéciale à la condition des malades et, plus généralement, de ceux qui souffrent ; et en même temps elle invite ceux qui se prodiguent en leur faveur, à rendre grâce pour la vocation reçue du Seigneur, d’accompagner leurs frères malades. Je désire vous encourager tous, malades, personnes qui souffrent, médecins, infirmières, proches, volontaires, à contempler en Marie, Salut des malades, la garante de la tendresse de Dieu pour chaque être humain et le modèle de l’abandon à sa volonté ; et à trouver toujours dans la foi, nourrie par la Parole et par les Sacrements, la force d’aimer Dieu et les frères aussi dans l’expérience de la maladie » (François, Message pour la Journée du malade).
Répondons à cet appel du Saint Père, en participant ce jour-là (le 12 février) à l’Eucharistie célébrée pour les malades en l’Église de Lamalou (voir affiches ou encart dans ce bulletin).
« O Marie, notre Mère,
qui, dans le Christ, accueille chacun de nous comme un enfant,
soutiens l’attente confiante de notre coeur,
secours-nous dans nos infirmités et nos souffrances,
guide-nous vers le Christ ton fils et notre frère,
et aide-nous à nous confier au Père qui accomplit de grandes choses » (P. François)