Avec une semaine de retard, je viens vous souhaiter à tous et à toutes :
« Une bonne année liturgique ! »
La liturgie de l’Avent, focalisée sur l’attente joyeuse du Messie, nous aide à approfondir la signification du mystère de Noël : l’avènement de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Il ne s’agit pas seulement de commémorer un évènement historique vieux de deux mille ans : toute notre vie devrait être une attente vigilante de l’adventus (la manifestation, la venue) glorieuse de Notre-Seigneur, qui est venu, qui ne cesse de venir et qui « viendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ».
Pour nous aider à cette conversion, l’Église nous propose trois « guides » qui incarnent les attitudes à adopter pour aller à la rencontre de l’Hôte divin de l’humanité.
Tout d’abord, Isaïe, le prophète de la consolation et de l’espérance : il invite le peuple d’Israël exilé à Babylone, à rester vigilants dans la prière, afin de reconnaître les « signes » de la venue du Messie.
Il y a ensuite Jean le Baptiste le Précurseur, qui prêche « un baptême de conversion pour le pardon des péchés » (Mc 1, 4).
Et enfin, durant la neuvaine préparatoire à Noël : Marie, qui nous conduira jusqu’à Bethléem.
Marie est l’ostensoir immaculé (8 décembre) dans lequel nous est présenté l’Enfant de vie divine. L’ostensoir n’est rien, mais sa beauté attire le regard vers l’Eucharistie qui lui donne toute sa valeur. La Vierge Marie non seulement nous apprend à contempler le Verbe fait chair avec les yeux de la foi, mais elle nous le donne de la part du Père, comme seule une mère sait le faire. Marie a en effet reçu la mission d’être « la coopératrice de la naissance et du développement de la vie divine dans l’âme des rachetés » (Paul VI, Signum Magnum, 6).
Durant ce temps de l’Avent laissons-nous, comme Elisabeth, visiter par la Vierge enceinte du Très-Haut. Qu’elle nous aide à demeurer « vigilants dans la prière et remplis d’allégresse », pour pouvoir accueillir à cœur ouvert notre Rédempteur bien-aimé.
À toutes et à tous : bonne préparation aux fêtes de Noël qui approchent !
« S’il ne renaît pas dans notre cœur,
c’est en vain qu’est venu le Seigneur ! »
(Silésius)