Quelques souvenirs de nos jeunes aux JMJ de Lisbonne.

Merci encore à eux pour ces souvenirs vivants de leur foi, de leur charité et de leur espérance.

Merci encore à vous tous qui par vos dons (prières ou argent) les avaient portés.

Messe à 12h à Saint Joseph de Mont-Rouge (Puimisson)

De 17h à 18h30

• Vendredi 26 janvier en l’église de Saint Louis de Bédarieux

Pendant la messe, Jésus s’offre à nous.

Nous Lui offrons nos chants de grâce, de louanges et d’adoration.

Pourquoi adoration réparatrice ?

Pour réparer, restaurer notre alliance avec Dieu.

En venant adorer notre Roi, nous le faisons pour toute l’Église, mais pour ceux aussi qui ne L’aiment pas, pour ceux qui blasphèment, qui commettent des outrages…

Voilà pourquoi l’adoration est dite réparatrice.

Chers amis, vous avez raté la première soirée témoignage ? Ne vous inquiétez pas, nous vous livrons un résumé.

Par une nuit douce de décembre, nous voilà réunis à St Joseph de Mont Rouge. Les connaissances se saluent de bon cœur, les chaises se remplissent rang par rang. Quelques perturbations envahissent le matériel sonore, rien de grave, nous pouvons commencer !

Le chant d’entrée « Yahwe » nous catapulte directement dans la louange à notre Seigneur. L’orchestre reprend ♪♫ « Yahwe, Yahwe, la lumière chasse au loin les ténèbres. » ♪♫

Un serviteur du Seigneur nous accueille, il nous invite à prier un « Ave Maria », à notre Maman du Ciel afin qu’elle intercède auprès de son Fils. Un autre chant à l’Esprit Saint s’envole encore dans la salle ♪♫ « qu’au nom de Jésus vienne en nous le Saint Esprit ». ♪♫

L’assemblée s’apprête à écouter les témoignages tant attendus motif de notre rencontre. Nul ne détient la prérogative à résumer leurs vies respectives. Alors, j’en rapporterai l’essentiel qui m’a frappée, et touché aussi l’auditoire tout en respectant leur anonymat.

Il s’agit de deux vies parallèles, celle d’un homme et d’une femme, enfants des années 80 -90. Le premier n’a reçu aucune instruction religieuse malgré des parents chrétiens ; l’autre a été baptisée enfant, sans suivi non plus. Ils prennent la parole l’un après l’autre, au début timidement puis reprenant confiance en eux. On pourrait les décrire comme « mens sana in corpore sano ». L’homme se pose des questions dès l’âge de raison, il n’aura de cesse de chercher ses réponses tout le long de son adolescence chaotique puis de jeune adulte. La seconde, était habitée d’une colère envers ce Dieu qui «  si il existait ne laisserait pas ce monde, ni elle, dans cet état de souffrance perpétuelle. » Ils sont tous les deux en détresse.

Un schéma typique se dessine : celui des enfants livrés à ce monde sans l’armure de Dieu, cf Ephésiens 6 :11-17. Que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre à nos parents terrestres.

La nature n’aimant pas le vide, là où l’Eglise n’a pu être présente pour x raisons à l’appel de ses enfants, l’adversaire lui a répondu…

Cet homme et cette femme ont plongé dans l’abîme de l’occultisme, de la voyance, à la magie, aux pratiques du Reiki, et autres dérives. Ils ont déballé leurs passés comme lors d’une confession du type « mea maxima culpa », sans chercher à l’embellir. Ces pratiques les avaient transformés en des Narcisse près à se noyer dans leur propre reflet. Ils étaient malheureux et toutes leurs questions étaient toujours en suspens. Je cite la femme « un piège s’était refermé sur moi ».

Chers lecteurs, ne soyez pas tristes, notre Jésus n’est pas encore entré en scène ! Tout se termine bien pour eux.

Notre Dieu les observait en coulisses et ne les avait jamais oubliés, il les attendait patiemment !

Le premier, notre « homme », était si gonflé d’orgueil, que le Seigneur l’a attiré à vouloir se confronter à ses serviteurs, cet homme a osé leur proposer les alternatives new-age qu’il pratiquait. Son ange gardien l’a guidé jusqu’à St Joseph de Mont Rouge où toutes ses certitudes ont été écrasées par la parole de Jésus, la Parole de la Vie, ces paroles transmises jusqu’à nous par ces autres Christ, nos prêtres. Il a ouvert ce jour-là son cœur à l’écoute « Chema Israël », suivi d’une conférence d’un prêtre, puis une balade dans le monastère, et….2 mois plus tard, il s’en allait pour sa première retraite à Mont Luzin . Suivront ses demandes de baptême, de confirmation…Aujourd’hui il est marié à une chrétienne merveilleuse et ils sont parents.

Pour la seconde « la femme », le Seigneur a envoyé des personnes à sa rencontre. La première de confession musulmane qui lui a assénée un premier uppercut en pleine face « la magie chez vous, c’est autorisé ? car chez nous non… », elle se remet en question, elle est en chemin, et ne le sait pas.

Le baptême de sa fille aînée sera pour elle le moment d’une rencontre indescriptible avec le Divin. Notre Dieu adoré passera encore par une autre femme, une de ses amies lui proposant tout simplement d’inscrire ses enfants au catéchisme. Elle se rapproche tout doucement…

Le moment clef s’est déroulé il y 4 ans, elle fera l’expérience d’une chapelle vide, quand notre Seigneur meurt pour nous durant sa Passion, quand les Croix sont recouvertes, que le froid s’infiltre dans l’église et dans nos cœurs. Elle est bouleversée par ce sacrifice, elle ressent la mort de Jésus et son absence pesante, « il est vraiment mort ». Elle s’en ira le jour même se confesser de tous les reproches qu’elle avait fait à ce Dieu d’Amour. Désormais, elle marchera sans plus jamais regarder en arrière. Aujourd’hui, elle est confirmée, s’est mariée et a de beaux enfants !

Chers lecteurs, n’allez pas crier au « Deus ex machina » !!

Cet homme et cette femme, sont dans le même monde que vous et moi, ont les mêmes difficultés que tous les couples, que tous les parents, ils vivent dans ce même monde parfois terrifiant, mais ne sont pas de ce monde…Le Seigneur nous l’a promis, Saint Matthieu 28 « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Il nous a laissé son Eglise Vivante, ses Sacrements, lui-même est présent dans le Très Saint Sacrement de l’Autel et sur la Croix il nous a même donné sa Mère.

Chers amis, la soirée s’est terminée dans une paix palpable et la joie de se retrouver autour d’un verre de vin ou autres avant de retourner dans nos vies respectives.

Isabelle N.S.