« Déchirez votre cœur, non pas vos vêtements et revenez à moi qui suis bon et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour » ( Jl 2, 12-13 ).
« Convertissez-vous et croyez en la Bonne Nouvelle » insiste Jésus dès les premiers versets de l’Évangile de St Marc » ( Mc 1, 15 ).
Entendons-nous notre Dieu qui se lamente, qui nous supplie de ne pas faire fausse route, de ne pas aller là où il y a des pleurs et des grincements de dents ? Sommes-nous à l’écoute de Ses nombreux appels qui jalonnent Sa Parole dès le Jardin d’Eden ? « Où es-tu ? ( Gn 2, 9 ). Sommes-nous attentifs aux signes qu’Il nous envoie grâce à l’Esprit à l’œuvre dans notre quotidien ?
« Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ( Mc 4, 9 ) et c’est bien là le problème ! Car ne dit-on pas qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre !! Patient le Seigneur nous attend, respectant notre liberté et notre discernement. Mais pourquoi le faire attendre ? « Seigneur à qui irions-nous ?» Tu as des paroles de vie éternelle. Et nous , nous avons cru et nous avons connu que Tu es le Saint de Dieu » répond Simon-Pierre à Jésus, au moment où beaucoup vont Le quitter. « Et vous, ne voulez-vous pas partir ? » (Jn 6, 67-70 ).
« C’est bien le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut » . Le Carême est bien le temps offert pour répondre aux appels du Seigneur et en faire un temps de Salut. Nous pouvons, sans crainte, nous laisser entraîner par Celui qui est plein d’amour pour nous, qui ne saurait se détourner de la prière de Ses enfants.
Quarante jours de traversée ne seront pas de trop pour parvenir à niveler nos routes tortueuses et atteindre la Terre Promise. Courage ! Déchirons notre cœur pour laisser l’Esprit de Dieu agir dans nos vies.
« Entre Jésus et l’orgueilleux,
il y a l’épaisseur d’une montagne ;
Entre Jésus et l’âme humble,
il y a l’épaisseur de la mousseline la plus fine » (Sainte Mariam de Béthléem)