« Ce joli mois de mai » commence avec le traditionnel brin de muguet, porte bonheur, symbole assez significatif d’un monde en quête de mieux-être et l’occasion d’échanger une intention avec nos proches. Ce ne sont pas les vendeurs à chaque carrefour ou les publicités (nombreuses) qui diront le contraire.
Pourtant, si louable soit la tradition , il serait judicieux de nous reporter au message du Saint Père du 31 janvier 2015, pour la XXXème Journée mondiale de la Jeunesse :
« Ayez le courage d’aller à contre-courant
Ayez le courage du vrai bonheur ! »
« Le vrai bonheur » ne se trouve pas dans un brin de muguet, pas davantage dans un fer à cheval (d’une autre époque !) ni un trèfle à quatre feuilles ! Même si fleurir notre cadre de vie, avec toutes les fleurs de la Création, est bien agréable, il va falloir aller chercher la source du vrai bonheur ailleurs !
Et il me revient à l’esprit un mot doux, une litanie, qui donne toute sa saveur à la parole de Celui qui désire, plus que tout, notre bonheur : « HEUREUX ». C’est le mot-clé, le sésame qui ouvre « la porte » à plus grand et pas à une voie sans issue. C’est passer avec Lui, par Lui et en Lui en ce lieu où nous attend notre Dieu, où nous serons sauvés.
N’est-il pas le Berger qui nous rassemble et nous connaît chacun par son nom ? Son but est clair : « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance » (Jn 10, 1-10) ; Ce n’est pas une vie au rabais, mais en plénitude.
En ce temps pascal où la grande nouvelle de la Résurrection brûle nos cœurs (notre cœur n’était-il pas brûlant ? cf disciples d’Emmaüs… Jn 24, 13-35) nous ne devrions pas être des disciples éteints ou sceptiques. « HEUREUX ceux qui croient sans avoir vu » une béatitude qui vient balayer ce qui pourrait encore entraver notre confiance.
« En ce joli mois de mai », suivons Marie, Celle qui, la Première, nous montre Son Fils, Celui qui est « le Chemin, la Vérité, la Vie »
« Quelle est cette voix qui t’invite au bonheur ?
C’est la voix du bon pasteur qui rassemble et qui conduit…
Heureux qui l’entendra. Il connaîtra la joie.
Il connaîtra la joie de Dieu »
(chant TD Rimaud)