Saint Pierre-Damien écrit dans son sermon (cf. bulletin de septembre) que suivre le Christ, c’est l’essentiel pour notre salut et que nous ne pouvons pas y parvenir sans abandonner ce qui nous entrave, en particulier notre volonté propre, qui n’est pas toujours celle du Seigneur, donc celle du Père.

« Parce que je ne cherche pas ma propre volonté mais la volonté de celui qui m’a envoyé ».(Jn 5, 30).

Je crois que les Voies et la Voix du Seigneur doivent rester le fil rouge qui guide notre vie. La Parole de Dieu, durant les semaines d’octobre, nous questionne sur la qualité de la foi qui habite notre cœur.Avons-nous assez de foi pour être des « inconditionnels » du Seigneur ou sommes-nous de l’ordre du un peu, beaucoup, passionnément ? Une foi tiède ou brûlante, engourdie ou agissante, qui barricade à double-tour ou laisse la porte grande ouverte, pour  que Dieu vienne demeurer dans notre cœur et lui faire toute la place ? Voilà bien des alternatives qui s’offrent à nous.

Et que répondons-nous à la question de Jésus à ses disciples… «Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre » ? (Lc 18, 8). Il ne suffit pas de dire «  je crois », mais de nous impliquer un peu plus. Ce plus qui – pourtant – n’est pas insurmontable puisque le Seigneur répond aux Apôtres «Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde… » (Lc 17, 6). Cela veut dire que nous pouvons être des hérauts de l’Évangile avec si peu ? Eh oui ! avec Dieu tout est possible !

Mais pour cela, il faut choisir et nous revenons au début de ces lignes : chercher la volonté de Dieu, mettre nos pas dans les siens, être à l’écoute de Sa Parole.

Du 16 au 23 octobre, c’est la semaine missionnaire mondiale. Le Seigneur compte sur nous pour être ses témoins, non pas aux limites de la terre, mais chez nous auprès de ceux que nous côtoyons, pour leur dire Son message d’amour et de miséricorde. Dieu a besoin de nous pour bâtir Son Royaume, Ne Le décevons-pas !

«  La bonne nouvelle, c’est que la foi suffit ;

la mauvaise, c’est que la foi, sans les œuvres, n’existe pas ! »