Une nouvelle année liturgique fait ses premiers pas vers Noël, pas qui devraient être légers puisqu’ils nous mènent, au fil du Temps de l’Avent, à la venue du Sauveur parmi les hommes.

Mais, comment ne pas trébucher quand l’actualité nous glace d’horreur, de révolte, d’incompréhension ? Pourquoi tant de mal, de haine dans le cœur de certains qui n’hésitent pas à semer la mort, la peur, le désespoir ?

Noël -Dieu avec nous- va rassembler petits et grands autour de la Crèche, symbole de la douceur et de la fragilité qui entourent une naissance. Cependant, le Sauveur du monde connaîtra le chemin de la douleur, du mépris, du rejet et de la trahison. C’est donc à l ‘écoute de Sa Parole, à son attitude face à la violence et la haine, que nous découvrons la miséricorde et l’amour inconditionnels de notre Dieu.

« Le Dieu de nos Pères, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob … C’est là mon nom à jamais ; c’est ainsi qu’on m’invoquera d’âge en âge » (Ex 3,15). Le Dieu de nos Pères -le Dieu de Jésus Christ- ne peut cautionner l’action de barbares qui agissent en Son Nom. C’est un blasphème, comme l’a dénoncé notre Saint-Père, le Pape.

« C’est la vie et la mort que j’ai mises devant vous…. TU CHOISIRAS LA VIE pour que tu vives (Dt 30,19).

Que ce temps de l’Avent soit un temps-fort de conversion pour mettre nos cœurs à l’écoute du Seigneur. Que Son Esprit nous fortifie pour rendre visible la Bonne Nouvelle de Son Amour autour de nous, pour tous.

Que la tempête s’apaise pour laisser jaillir la lumière, la paix, la joie !

« L’espérance est une petite fille de rien du tout qui est venue au monde le jour de Noël » (Charles Péguy).