C’est un roi, né dans une crèche, dont le trône fut une mangeoire d’animaux, loin des fastes d’un palais, qui se déplace à pieds – au mieux à dos d’âne -, sans gardes du
corps, se laissant approcher par tous les parias de la société et qui finira scandaleusement, sur le bois d’une croix.
Pourtant, c’est bien de ce Roi dont parle Saint Jean Chrysostome dans son homélie « La Croix et le larron » : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. – que dis-tu là, Seigneur ? Tu es crucifié, attaché avec des clous et tu promets le paradis ? – oui, afin que tu apprennes quelle est ma puissance sur la Croix … Aucun roi ne permettrait jamais à un voleur de s’asseoir avec lui … le Christ l’a fait … En agissant ainsi, Il honore le paradis car c’est une gloire pour le paradis d’avoir un Maître qui puisse rendre un voleur digne des délices qu’on y goûte ».
Quelle échelle des valeurs à adopter pour nos relations, nos jugements, notre parcours de foi !
Avec la célébration du Christ-Roi se termine l’Année de la Foi, voulue par Benoît XVI, au cours de laquelle nous étions invités à raviver notre adhésion au Christ, notre Roi, notre Sauveur.
Où en sommes-nous au moment d’entrer dans une nouvelle année liturgique ?
Avec un tel Maître, avec confiance, à chacun de donner sa réponse, dans l’intimité de sa prière avec le Seigneur.
« Viens j’ai besoin de toi pour bâtir mon Royaume ! »